Cette série photographique sur Vienne propose un parcours délimité par les rives du Danube et les zones limitrophes en bordure de la ville. Ce point de vue permet ainsi de réfléchir sur les représentations des frontières urbaines et leurs expansions en y associant l’habitat sous toutes ses formes.
Vienne, conserve les traces d’une architecture moderne, visible que ce soit dans les « Gemeindebau » (logements sociaux) ou les lotissements de l’époque. Cette capitale européenne a la particularité de faire apparaître la rigueur de ses constructions, voire même un certain dépouillement dans l’aménagement de son territoire.
De nombreuses architectures modernistes donnent cette impression que le bâtiment ou l’aménagement refusent l’accident pour tendre vers une perfection graphique.
Des cités jardins des années 1930 à l’architecture contemporaine comme oeuvre d’art, cette idée de perfection liée à un idéal de conception ne m’a pas quitté durant cette approche photographique. Ces images proposent ainsi d’explorer Vienne en recherchant le déséquilibre, l’accident.
This photographic series on Vienna offers a journey along the banks of the Danube and the surrounding areas on the edge of the town. Thus this viewpoint enables to think about the representations of the urban borders and their expansion by associating the habitat in all its forms.
Vienna keeps track of a modern architecture, apparent whether in the “Gemeindebau” (i.e social housing) or in old time urbanisation. This European capital has the specificity of showing rigorous constructions, or even some nudity in the organisation of its territory.
Numerous modernist architectures give this impression that the building or organisation are mastered in favour of a graphic perfection.
From the 30’s garden precincts to contemporary architecture as a work of art, this idea of perfection linked to an ideal of conception has been in my mind through this
photographic approach.
As a result, these pictures invite us to explore Vienna looking for imbalance and the unexpected.